Bush espère la paix au Proche-Orient Radio
Canada.ca Jeudi
11 novembre 2004 Le
président des États-Unis, George W. Bush, a exprimé ses condoléances
à la suite de l'annonce du décès de Yasser Arafat, qu'il a qualifié
de « moment important » pour les Palestiniens dans leur quête de la
paix et d'un État indépendant. «
Nous espérons que l'avenir apportera la paix et la réalisation de ses
aspirations à une Palestine indépendante et démocratique, en paix
avec ses voisins », poursuit M. Bush dans un communiqué diffusé par
la Maison-Blanche. «
Au cours de la période de transition à venir, nous exhortons tout un
chacun, dans la région et dans le monde entier, à faciliter les progrès
en vue d'atteindre ces objectifs, et l'objectif ultime qu'est la paix »,
conclut le communiqué. Quelques
heures avant l'annonce de la mort de Yasser Arafat, George W. Bush a déclaré
que l'arrivée d'une nouvelle direction palestinienne offrirait une
nouvelle chance pour la paix au Proche-Orient. À
l'issue d'une rencontre avec le secrétaire général de l'OTAN, Jaap de
Hoop Scheffer, M. Bush a réitéré son engagement envers un État
palestinien vivant côte à côte avec Israël, indiquant qu'il était
impatient de s'engager dans le processus. Depuis
2002, s'accordant avec la politique du premier ministre israélien,
Ariel Sharon, l'administration Bush refusait tout contact avec M.
Arafat, l'accusant de soutenir le terrorisme. Washington et Tel-Aviv ont
posé la mise à l'écart du président palestinien, élu démocratiquement
en 1996, comme condition pour des négociations de paix au Proche-Orient. De
son côté, l'ancien président américain Jimmy Carter, prix Nobel de
la paix, a rendu hommage au président palestinien, le désignant comme
un « puissant symbole d'humanité » et un « ardent défenseur » de
sa cause.
|